AFFAIRE 22|JUIN 2O1O
INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LE MARAIS POITEVIN
M. FERRIER.
- Les habitants du Marais Poitevin sont passés, depuis quelques semaines, sous le régime de la douche écossaise.
Après la nouvelle du classement du Parc dans le club très fermé des grands sites de France qui a réchauffé le coeur des acteurs de notre magnifique territoire, l'averse froide du rejet de son classement en parc naturel régional est tombé la semaine dernière.
Où est la cohérence dans cette affaire ? D'une main on reconnaît la valeur exceptionnelle du
Marais Poitevin et, de I'autre, on lui refuse le label « Parc Naturel Régional » !
En tant que représentant de notre département au Parc, membre du Bureau et Maire d'une commune adhérente au Parc, je m'élève contre ce refus de classement.
La charte présentée était le fruit de plusieurs années de concertation entre tous les acteurs du Parc et respectait les nombreuses facettes de l'activité économique, touristique et écologique du territoire.
En refusant le label, l'Etat a cédé au lobby de céréaliers menés par les élus villieristes de Vendée.
Il ne s'est pas soucié du travail remarquable des équipes du Parc qui ont permis que le Marais Poitevin soit, dans sa grande majorité, une zone préservée où l'économie et l'écologie cohabitent.
Les agents du Parc étaient aussi à pied d'oeuvre dès le lendemain de la tempête, aux côtés des éleveurs sinistrés, remontant des centaines de kilomètres de clôtures dévastées et sauvegardant les troupeaux.
Ils ont aussi participé à la grande fête de la musique qui a eu lieu, hier, à Charron, pour redonner joie et espoir aux habitants.
L'Etat ne s'est pas soucié de l'impact de cette décision hautement politique sur la gestion de I'eau dans notre territoire, sujet vital s'il en est, mais qui actuellement cristallise de plus en plus les passions, Cette décision ne va pas les apaiser !
L'Etat aussi ne s'est enfin pas soucié du contentieux entre la France et l'Europe portant sur la réduction de la surface des prairies humides du territoire du Parc et qui avait été levé sur la promesse du retour du label de PNR. Si l'Europe réactive ce contentieux, quel gâchis économique ! Et qui va payer ? J'espère qu'il ne viendra à personne I'idée d'inventer un impôt prairies pour y remédier !
Monsieur le Président, usez s'il vous plait de votre influence auprès de votre collègue, M. BOORLO, pour que le Parc retrouve son label. Le territoire en a besoin !
M. LE PRESIDENT.
- Monsieur FERRIER, je suis à votre entière disposition pour vous organiser un rendez-vous avec le cabinet de M. BORLOO afin d'évoquer ce sujet que vous connaissez bien.
Ce rendez-vous n’a pas eu lieu pour cause de remaniement ministériel …
Les documents officiels retranscrivant les deux dernières sessions ne sont pas encore publiés.
Ceci est notre dernier tome du premier volume du « Conseil Général comme si vous y étiez ».
C’est vous qui en écrirez le deuxième en me renouvelant votre confiance le 20 et 27 mars .
Je vous ai donné la preuve que j’ai porté haut notre canton, que j’ai développé publiquement les grands dossiers qui nous préoccupent tous.
Je vous ai donné la preuve que j’ai un bilan.
Vous, qui lisez ce blog, faites-le lire à celles et ceux que vous connaissez, qui sont encore hésitants, qui n’ont pas trop envie d’aller voter… Ils ou elles n’y verront qu’une partie de mon action, mais avec en plus la lecture de mon journal de campagne, ils ou elles sauront que l’intérêt des habitants de notre canton est de voter pour l’équipe que je forme avec Cécile dés dimanche 20 mars.