lundi 28 mars 2011

Merci à tous les électeurs du canton de Marans qui ont voté pour Cécile et moi même dimanche 27 mars.
Merci à Cécile Bernard, qui a été une très bonne candidate et qui a su apporter sa touche personnelle à la campagne.
Merci à tous les amis de mon équipe de campagne, qui m'ont soutenu, aidé, accompagné, qui ont distribué avec soin et militantisme les documents de campagne.


Pour vous tous, c'est rageant d'avoir perdu.
C'est rageant de  perdre  de 58 voix !

Pour moi, la consolation est d'avoir eu 148 voix d'avance sur les autres communes du canton ce qui prouve que je n'ai pas démérité de mon mandat de Conseiller Général.

J'ai perdu 200 voix sur Marans, j'en analyse les causes de la manière suivante :

  • La campagne de dénigrement permanente par une équipe d'opposition municipale revancharde, qui n'a toujours pas digéré sa défaite de 2008.
  • La hausse des taux d'imposition de la commune, pourtant due à la mauvaise gestion financière de l'équipe précédente ( nous avons hérité de la commune du département la plus endettée ; + de 1700€ par habitant !).
  • La surenchère sur la déviation courte de Marans.
Même si je suis déçu par le résultat des cantonales, je suis toujours très motivé pour continuer à me battre pour la commune de Marans dont je suis Maire, et  pour la Communauté de Communes dont je suis le 1° Vice-Président. 
Je sais pouvoir compter sur vous, et vous pouvez compter sur moi.

Très cordialement.

Bernard Ferrier.



vendredi 25 mars 2011

Ne tombez pas dans le panneau de l’UMP !


Les ficelles sont si grosses et nous les découvrons tous facilement.
Dominique Bussereau et sa majorité départementale ont toujours rejeté en bloc la proposition de déviation courte de Marans par l’Est, que je défendais avec détermination, soutenu par mon groupe de gauche.
Par un coup de baguette magique, il la promet aux Marandais pour récupérer les voix de Robert Arcouet.

Etonnant non ?

Comment peut on croire que ce qui n’a pas été possible pendant 30 ans le devienne, alors que ce serait toujours la même majorité UMP à la tête du département.
Et pour preuve, le plan route départemental adopté l’an dernier, ne tient pas compte les aspirations des Marandais en ne proposant que le contournement par le pont du Brault.

Ceci est un leurre.

Seule une nouvelle majorité de gauche aura la volonté de financer cette déviation courte, car ils en font la  proposition depuis l’arrivée de Bernard FERRIER au Conseil Général. Bernard LALANDE l’a confirmé avant le 1er tour.

Qui est responsable de la situation que vit notre canton ?
C’est la majorité UMP de Dominique Bussereau et de ses prédécesseurs. 


Dimanche 27 mars, exprimez-vous en faveur de mesures sociales, économiques et écologiques

Prononcez-vous pour :

- le retour du rail et un transport routier collectif à tarif unique quelque soit votre destination en Charente Maritime,

- un développement significatif du parc de logements sociaux,

- un dispositif facilitant l’accès à la propriété des ménages aux
  revenus modestes,

- la création d'emplois dans la bio- énergie, le développement durable, le tourisme, le service à la personne non délocalisables,

- construire des résidences de retraites aux loyers plus abordables,

- défendre l’aide à domicile des personnes dépendantes et combattre  l’isolement,

- mieux accompagner et soutenir les communes dans la réalisation de  leurs projets,

Pour un passage à gauche de notre département :
Dimanche 27 mars votez
Bernard Ferrier et Cécile Bernard.

Pour en débattre , je vous invite à assister à la réunion publique salle des fêtes de Marans ce vendredi 25 mars à 20 h 30 . 

Soutien de Cécile Duflot à Bernard Ferrier.

Cécile Duflot, notre dynamique Secrétaire Nationale d'Europe Ecologie Les Verts, m'a envoyé un soutien sous la forme d'un petit message vidéo, que vous pouvez facilement voir en copiant le lien suivant :
http://dai.ly/icVWKo

mercredi 23 mars 2011

Chers amis,

Merci pour votre vote de dimanche dernier, me mettant en première place à l'issue du premier tour. Ma satisfaction est d'être premier dans toutes  les  communes  du canton, excepté Longèves , dont le Maire est mon concurrent à cette élection.
Le taux d'abstention à 54% montre que le deuxième tour restera ouvert.
Il faut tous se mobiliser pour voter et faire voter dimanche prochain, ceux qui ne se sont pas déplacés au premier tour.

L'enjeu est double :

  • réélire votre Conseiller Général, Bernard Ferrier, qui a un bilan honorable et reconnu ainsi qu'un programme crédible et dynamique.
  • faire basculer à Gauche le département, pour que votre Conseiller Général, Bernard Ferrier, ait tous les moyens d'appliquer son programme et répondre ainsi aux aspirations des habitants du canton de Marans.
L'avenir sera entre vos mains dimanche prochain.

Je compte sur vous.
Bernard FERRIER

vendredi 18 mars 2011

Dimanche, votez Bernard Ferrier et Cécile Bernard.

Ce soir à 20h30, sixième et dernière réunion publique de la campagne du premier tour. Nous la faisons, avec Cécile à la salle des fêtes de Marans.
Dimanche, l'avenir de notre canton sera entre vos mains.
Votez pour un candidat qui base sa campagne sur son bilan et son projet.
Votez pour un candidat qui ne base pas sa campagne sur le dénigrement gratuit et infondé de ses concurrents.
Votez pour un candidat qui a des projets réalistes.
Votez pour un candidat qui est fier d'avoir des convictions et ne s'en cache pas.
Votez pour un candidat qui fera, avec ses collègues de gauche que vous élirez massivement, basculer le Conseil Général de Charente Maritime.
Votez pour Bernard Ferrier et Cécile Bernard.

A lundi.
Bernard Ferrier, votre Conseiller Général.

jeudi 17 mars 2011

Andilly et Villedoux

Ce soir deux réunions de campagne de vos candidats préférés.
A 18h salle des fêtes d'Andilly les Marais et à 20h30 nous serons à la salle annexe de la mairie de Villedoux .

Andilly et Villedoux, deux communes que je connais bien : J'ai travaillé six ans à l'école de Sérigny, au contact des habitants et de leurs enfants. Deux de mes filles ont fait leur scolarité primaire dans cette école.
J'ai appris à connaître Villedoux au travers des nombreuses réalisations communales accompagnées par le Conseil Général en plus de la déviation.
Nous discuterons ensemble de mon bilan, de l'avenir du département, du canton de Marans. Nous aborderons les projets locaux qui vous préoccupent.
A ce soir.


mardi 15 mars 2011

Visite Présidentielle.

Ce matin, notre Présidente de Région est venue à Marans, m'apporter son soutien.
Arrivée un peu avant midi dans le jardin de la Mairie, accueillie par des sympathisants marandais, Ségolène Royal  a visité le marché, rencontré les commerçants, puis a essayé la nouvelle passerelle sous le pont de pierre (largement subventionnée par la Région). Ensuite direction la gare, ou nous avons évoqué la liaison TER Marans/La Rochelle. La discussion s'est poursuivie autour d'un repas "au p'tit quinquin". Ségolène Royal nous a affirmé son attachement aux projets de notre canton, qu'elle aide à travers le FRILE, son implication pour la liaison cadencée TER Marans/La Rochelle et pour le soutien de la région à nos projets sportifs.

N'oubliez pas  : réunion publique ce soir, 20h30, salle des fêtes de CHARRON ! 

lundi 14 mars 2011

Longèves.

Ce soir, lundi 13 mars à 20h30, je tiendrai ma première réunion publique de campagne à Longèves.
Longèves, une commune qui m'est chère et avec laquelle j'ai de très bons souvenirs.
J'ai travaillé deux ans à l'école de Longèves (années scolaires 1975/76 et 1976/77).j'enseignais dans la classe des petits : grande section, CP, CE1 avec un gros effectif ( 27 à 29 élèves). M Maingot avait la classe des grands CE2 et CM1et 2. Nous habitions pendant ces deux ans, avec mon épouse, le logement de fonction, qui est actuellement la bibliothèque .
J'ai retrouvé Longèves et les Longevois il y a 7 ans grâce à mon mandat de Conseiller Général, puis depuis 3 ans grâce à mon mandat de 1° Vice -Président de la communauté de Communes du Pays Marandais.
Dès la première année j'ai fait effacer les pavés glissants qui provoquaient des chutes aux cyclistes dans les aménagements du carrefour central.

Puis j'ai suivi le chantier de la mairie, débuté par mon prédécesseur, avec son inauguration par un froid glacial en janvier 2006. 
Ensuite, le restaurant scolaire a été aménagé puis les classes ateliers pédagogiques ont été construits, toujours avec le soutien du Conseil Général.

En 2009, j'ai fait poser par les fonds propres du Conseil Général, les ralentisseurs pour protéger l'accès de l'école.


Maintenant, c'est le projet de construction de salle polyvalente qui est à l'ordre du jour et que je continuerai à suivre si vois me renouvelez votre confiance le 20 et 27 mars.

dimanche 13 mars 2011

Réunions publiques.

Le marathon des réunions publiques va commencer dès demain. J'effectuerai une réunion publique  dans chaque commune du canton.
Pour le premier tour ; les dates sont les suivantes :

Andilly les Marais : jeudi 17 mars 18h salle des fêtes.


Charron : mardi 15 mars 20h30 salle des fêtes.


Longèves : lundi 14 mars 20h30 salle des fêtes.


Marans : vendredi 18 mars 20h30 salle des fêtes rue de Bordeaux.


Saint-Ouen d'Aunis : mercredi 16 mars 18h30 salle des fêtes.


Villedoux : jeudi 17 mars 20h30 salle annexe de la mairie.


S'il y a un deuxième tour, et si je suis qualifié pour y participer, j'ai prévu une autre série de six réunions dans la semaine du 21 au 27 mars.

Je vous invite tous à participer à une de ces réunions publiques. Venez, amenez vos voisins, vos proches, ils pourront vraiment se faire une idée de mon bilan, de mon projet pour le canton. Je répondrai à vos questions en toute franchise ; et bien sûr, nous terminerons avec le verre de l'amitié.
A bientôt.

samedi 12 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 18)


AFFAIRE 22|JUIN 2O1O

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LE MARAIS POITEVIN


M. FERRIER.
- Les habitants du Marais Poitevin sont passés, depuis quelques semaines, sous le régime de la douche écossaise.
Après la nouvelle du classement du Parc dans le club très fermé des grands sites de France qui a réchauffé le coeur des acteurs de notre magnifique territoire, l'averse froide du rejet de son classement en parc naturel régional est tombé la semaine dernière.

Où est la cohérence dans cette affaire ? D'une main on reconnaît la valeur exceptionnelle du
Marais Poitevin et, de I'autre, on lui refuse le label «  Parc Naturel Régional » !

En tant que représentant de notre département au Parc, membre du Bureau et Maire d'une commune adhérente au Parc, je m'élève contre ce refus de classement.
 La charte présentée était le fruit de plusieurs années de concertation entre tous les acteurs du Parc et respectait les nombreuses facettes de l'activité économique, touristique et écologique du territoire.
En refusant le label, l'Etat a cédé au lobby de  céréaliers menés par les élus villieristes de Vendée.
 Il ne s'est pas soucié du travail remarquable des équipes du Parc qui ont permis que le Marais Poitevin soit, dans sa grande majorité, une zone préservée l'économie et l'écologie cohabitent.

Les agents du Parc étaient aussi à pied d'oeuvre dès le lendemain de la tempête, aux côtés des éleveurs sinistrés, remontant des centaines de kilomètres de clôtures dévastées et sauvegardant les troupeaux.
Ils ont aussi participé à la grande fête de la musique qui a eu lieu, hier, à Charron, pour redonner joie et espoir aux habitants.

 L'Etat ne s'est pas soucié de l'impact de cette décision hautement politique sur la gestion de I'eau dans notre territoire, sujet vital s'il en est, mais qui actuellement cristallise de plus en plus les passions, Cette décision ne va pas les apaiser !
L'Etat aussi ne s'est enfin pas soucié du contentieux entre la France et l'Europe portant sur la réduction de la surface des prairies humides du territoire du Parc et qui avait été levé sur la promesse du retour du label de PNR. Si l'Europe réactive ce contentieux, quel gâchis économique ! Et qui va payer ? J'espère qu'il ne viendra à personne I'idée d'inventer un impôt prairies pour y remédier !

Monsieur le Président, usez s'il vous plait de votre influence auprès de votre collègue, M. BOORLO, pour que le Parc retrouve son label. Le territoire en a besoin !

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur FERRIER, je suis à votre entière disposition pour vous organiser un rendez-vous avec le cabinet de M. BORLOO afin d'évoquer ce sujet que vous connaissez bien.



Ce rendez-vous n’a pas eu lieu pour cause de remaniement ministériel …


Les documents officiels retranscrivant les deux dernières sessions ne sont pas encore publiés.

Ceci est notre dernier tome du premier volume du « Conseil Général comme si vous y étiez ».
C’est vous qui en écrirez le deuxième en me renouvelant votre confiance le 20 et 27 mars .
Je vous ai donné la preuve que j’ai porté haut notre canton, que j’ai développé publiquement les grands dossiers qui nous préoccupent tous.
Je vous ai donné la preuve que j’ai un bilan.

Vous, qui lisez ce blog, faites-le lire à celles et ceux que vous connaissez, qui sont encore hésitants, qui n’ont pas trop envie d’aller voter… Ils ou elles n’y verront qu’une partie de mon action, mais avec en plus la lecture de mon journal de campagne, ils ou elles sauront que l’intérêt des habitants de notre canton est de voter pour l’équipe que je forme avec Cécile dés dimanche 20 mars.

vendredi 11 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 17; avant dernier tome du premier volume !)


En cette session de printemps, Xynthia occupait toutes nos énergies. Les zones noires venaient de tomber brutalement…


AFFAIRE 12|AVR.2O1O

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LES ZONES NOIRES


M.FERRIER.
- Monsieur le Président, Monsieur le Préfet, mes chers collègues, je vais être très bref car je suis totalement solidaire avec les propos de mes collègues André BONNIN, Léon GENDRE et Lionel QUlLLET.
Depuis I'annonce des zones noires à déconstruire, les charronnais que je représente plus particulièrement dans cette enceinte, déjà très directement touchés, sont traumatisés et un profond sentiment d'injustice s'installe dans le village.
C'est pour remédier à cette détresse dans I'urgence que je demande à Monsieur le Préfet de nommer un
médiateur pour chaque village touché. Ce médiateur devra prendre en compte les problèmes
humains au cas par cas avec justice et humanité.
En tant que Conseiller Général du canton de Marans je serai, à ses côtés si elle ou il le désire.





Ensuite, je suis intervenu pour défendre les aides du Conseil Général aux communes qui faisaient des investissement pour économiser l’énergie ou pour employer des énergies renouvelables…

AFFAIRE 39 / R 329 / AVRIL 2O1O

M. LE PRESIDENT.
-Il était important que les choses soient bien précisées.

M. FERRIER.
- En Troisième commission, je n'ai pas voté ce rapport modifiant le règlement du Fonds Energie, non pas parce que je suis contre I'aide apportée par le Département au développement des Energies Renouvelables, mais parce que les moyens mis en oeuvre ne sont pas à la hauteur des objectifs affichés.
Si pour les grands projets de chauffage urbain de forte densité, l'intervention du Fonds Chaleur permet de ne pas mettre en péril les projets, le nouveau règlement conduit à la baisse de I'aide financière de notre collectivité et c'est la part restant à la charge des communes ou des EPCI qui s'en trouve très notablement réévaluée.
Pour être clair, je vais partir d'un exemple concret, celui d'une commune de Saintonge voulant remplacer la chaudière de son école maternelle fonctionnant aux énergies fossiles par une pompe à chaleur géothermique pour un coût HT de 56 000 €. Jusqu'à aujourd'hui, I'aide du Conseil Général de 40 % plus celle du FREE de 35 %, laissaient 25 % du total de l'opération à régler par la commune soit 14 000 €.
Si vous approuvez le règlement tel qu'il vous est présenté, le FREE sera toujours de 35 % soit 19 600 €, le résiduel qu'il va falloir calculer dont 56 000 € - 19 600 €, sera de 36 400 € et le Conseil Général prendra à sa charge 25 % de celui-ci soit 9 100 €. La part de la commune sera donc de 48,75 % soit 27 300 €, ce qui représente une baisse de 59,37 % de I'aide du Conseil Général pour ce projet. Cette baisse rendra nombre de projets portés par de petites communes non réalisables et ce seront des tonnes de carbone qui ne seront pas économisées.
Pour les travaux d'isolation, s'il est louable de rechercher la meilleure efficacité en préconisant I'isolation par I'extérieur, pourquoi alors faire baisser de 25 % à 15 % l'aide pour une isolation intérieure de même coefficient, donc de même efficacité ?
J'ai le sentiment que ce nouveau règlement est fait dans le seul but de générer des baisses de participation financière du Conseil Général plutôt que d'inciter les collectivités à engager des politiques volontaristes vers I'efficacité énergétique et la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Il ne faut pas que le nouveau slogan du Conseil Général soit «  Charente-Maritime, une énergie de retard ».
Notre groupe Socialiste Radical et Apparenté ne votera pas ce rapport.

M. GENDRE
.- Mon sentiment rejoint pleinement celui du Président de la commission des Finances, à savoir qu'il ne s'agit que d'un rapport d'étape. Actuellement, nous avions de gros dossiers représentant des engagements financiers importants à traiter.
Ce sont, comme I'a précisé le Président FROT, des chantiers démarrés que nous devions honorer. Laissez-nous éponger ces grosses dépenses et nous vous proposons, Monsieur le Président de la Première commission et moi-même, de revoir les taux lorsqu'il y aura meilleure fortune pour la commission !
Il ne s'agit pas d'un rapport définitif mais d'un rapport d'étape. Je rejoins pour partie les propos de Bernard FERRIER car effectivement il faut que le Département développe une politique d'économie d'énergie.

M. LE PRESIDENT.
- Je mets le rapport aux voix.
Qui est d'avis de I'adopter ? (27)

Restant dans le domaine de l’énergie, je présente la suite du bilan carbone du Conseil Général, concernant plus particulièrement nos collèges publics…

AFFAIRE 40 / R 330 / AVRIL 2O1O

M. FERRIER, Rapporteur.
- Vous avez eu dans vos rapports la présentation de ce bilan carbone du Conseil Général. C'est un complément sur le bilan carbone des 51 collèges départementaux. Vous avez pu voir la méthode décrite et remarquer, en deuxième partie, les résultats. Nous constatons que la grosse dépense en carbone est due aux déplacements, puis l'énergie et les bâtiments. L'informatique représente un poste important, le reste est beaucoup moins significatif et en dernière partie, les pistes pour arriver à baisser notre dépendance à ces énergies fossiles.

M. LE PRESIDENT.
-Il n'y a pas de vote. C'est un rapport d'information.

M. DOURTHE
.- Je voudrais simplement dire, ayant voté le rapport précédent concernant ma commune, qu'il me semble difficile de faire autrement. Je suis assez solidaire des propos tenus par Bernard FERRIER mais également de ceux de Léon GENDRE. En particulier, pour les communes de petite importance, en termes de surface financière, si le fonds n'attribue pas, au niveau départemental, des aides conséquentes en lien avec la Région ou I'ADEME, nous ne pourrons pas nous lancer dans des projets comme ceux-là.
Pour la commune que j'administre, c'est effectivement une décision très importante et je remercie la commission.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur DOURTHE, vous avez raison. Nous devons être bien coordonnés que ce soit la Région, I'ADEME, etc. afin que le Département ne prenne pas la place des autres. C'est le problème de ne pas être le payeur faisant trop de cadeaux et en même temps, permettre de traiter tous les dossiers, à un moment où nous sommes bien conscients - c'est ce qu'ont expliqué très clairement Jean-Louis FROT et Léon
GENDRE - que les demandes vont devenir très nombreuses, ce qui est une bonne nouvelle.


jeudi 10 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 16 )


AFFAIRE 05|MARS 2O1O

La tempête Xynthia a endeuillé et dévasté notre département. Les élus et les services du Conseil Général se sont aussitôt mobilisés. Dès le vendredi nous avons fait une réunion extraordinaire à l’annexe du Conseil Général de Saintes.

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LA MOBILISATION DES SECOURS

M. FERRIER.
- Le canton de Marans a été touché, meurtri, surtout avec la commune de Charron qui a perdu 250 maisons. Je suis un nouvel élu, nouveau maire et Conseiller Général du canton, donc, sans mauvais jeu de mot, cela a été mon baptême du feu. J'ai été vraiment impressionné par la mobilisation de mes camarades élus. La communauté de communes a également bien joué son rôle de coordinatrice des secours.
Je salue aussi le dévouement des Sapeurs-pompiers volontaires comme l'a fait mon prédécesseur, mais aussi la protection civile. C'est une association qui m'a vraiment bluffé avec ses 75 personnes qui sont intervenues dans la commune de Charron, jour et nuit, depuis dimanche. Elle a vraiment réalisé un travail formidable.

Il a été parlé du relogement. C'est très bien d'essayer de reloger les sinistrés, mais il faut le faire le plus près possible de leur ancienne maison, ne pas détruire le lien social qui existe. Les enfants ont besoin de se retrouver au plus près de chez eux pour retourner à leur ancienne école, avec leurs anciens camarades. Ils en ont vraiment besoin, ils sont traumatisés. Il faut penser à tous ces enfants, à leurs parents aussi, ne pas séparer les habitants et que soit quelque peu retrouvée I'ambiance qui régnait dans les villages, dans
le temps.
Sur le reste des communes du canton de Marans, nous avons été moins meurtris dans les maisons mais surtout par la submersion. L'eau est arrivée à Marans à 30 cm, sur plus du quart de la commune et les autres collectivités territoriales du canton en ont souffert dans la même proportion.
J'ai rencontré beaucoup d'agriculteurs. Hier au soir, s'est tenue une réunion organisée par la Chambre d'Agriculture : ce fut une très bonne initiative.  Les agriculteurs sont vraiment sinistrés économiquement. Il faut absolument prendre en compte qu'ils vont vivre au moins une année blanche : pas de récolte pendant un an. Aussi, il ne faut pas qu'ils subissent de prélèvements pendant cette année - pas de MSA à régler - et que nous convainquions les banques - c'est important - pour qu'elles considèrent avec mansuétude les difficultés de ces agriculteurs.
 Le Président a dit qu'aucune exploitation ne serait menacée. Ce n'est possible que par le biais d'une année blanche de crédit et de MSA. Il ne faut surtout pas proposer des reports. Ils nous le disent tous : les reports, c'est reculer d'un an pour retomber dans I'eau I'année  prochaine. Cela ne sert à rien.
Il convient aussi de penser aux éleveurs. Ils vont tous avoir besoin d'eau, très rapidement. Il faut leur donner des pompes pour vider les marais, enlever l'eau salée. Une analyse a été pratiquée : il a été trouvé 26 grammes de sel dans trente centimètres d'eau, près de Marans, ce qui est proche du taux de salinité de la mer.
Il faut faire très attention les troupeaux ont besoin d'eau douce. Il est donc nécessaire de vider les canaux en espérant qu'il pleuve pour redonner un peu d'eau aux animaux.
                

mercredi 9 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 15 )


AFFAIRE 54 / R 305 / DECEMBRE 2OO9

Session budgétaire, je l’ai débutée en portant un coup de projecteur sur le projet de conservatoire de la poule de Marans …


M. FERRIER.
- Je voudrais donner une information.
Hier matin, nous étions réunis à Marans avec les services du Département, représentés par Monsieur BLUMEREAU, la SAFER et la Société Avicole pour mettre en place un projet qui vous a été communiqué lors de notre dernière réunion. Il s'agit de la valorisation scientifique de la poule de Marans qui pourrait être réalisée grâce au terrain que nous avons en réserve au grand Beauregard, suite au projet de l'A 831.
C'est très important pour I'avenir de cette race. Cela a l'air de bien démarrer: il est temps de rénover les bâtiments et cela peut être intéressant.

M. LE PRESIDENT.- Nous sommes tous très attachés à la poule de Marans qui est un volatile rare et de qualité. Pour notre ancien collègue, Jean HAREL, c'est une cause importante et il s'y consacre toujours.

M. FERRIER.
Il était avec nous, hier matin, avec une température de - 8'.

M. LE PRESIDENT.
- Cela ne m'étonne pas. Même s'il avait fait - 30', pour la poule de Marans, Jean HAREL aurait été présent !



Ensuite, nous abordons le problème du manque d’eau, avec l’intervention de JP Mandroux ( La Rochelle) qui vient souvent pêcher à Marans au bord de la Sèvre .



AFFAIRE 57I R 308/ DECEMBRE 2OO9

Monsieur le Président BUSSEREAU cède sa place au fauteuil de la présidence à Monsieur FROT, Premier Vice-Président.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.
- Je voudrais simplement faire remarquer que, I'année dernière, le Syndicat des Eaux avait demandé 1500000 et cette année, il ne sollicite que 1 150 000 car il a réalisé beaucoup de travaux au cours des exercices.

M. FROT, Président de séance.
L'eau potable, I'eau de pluie, I'eau des réseaux d'assainissement, mais pour les réseaux d'assainissement, notre politique est bien meilleure. Je me souviens - les plus anciens se le rappellent peut-être - que nous avons véritablement abordé le problème de I'insertion du département dans la politique assainissement voici environ trente ans.
-           
M. MANDROUX.
- Juste une autre facette de la gestion de I'eau. Je voudrais relayer et me faire I'ambassadeur des pêcheurs à la ligne de Charente-Maritime qui s'étonnent, alors que nous avons connu cet été huit cent kilomètres de rivières asséchées dans notre département, qu'au moment nous retrouvons une pluviométrie en novembre de bonne qualité, l'eau reparte vers la mer.
Je le dis, parce que nous avons d'éminents spécialistes qui travaillent, y compris avec le monde agricole: il serait bon de pouvoir tolérer que les champs ou les marais puissent supporter un peu d'eau sans que cela ne dérange nos amis proches des rivières, surtout à une période où, pour permettre le renouvellement et la biodiversité, c'est fort utile.
Cela peut paraître bête, mais c'est aussi l'une des facettes d'une gestion intelligente de I'eau dans notre département.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.-
Le trop plein va automatiquement à la mer et nous n'avons aucune capacité de retenir I'eau sur les terres.

M. FROT, Président de séance.
- Il va aussi sur des espaces où I'expansion est possible.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.
De toute façon, l'eau va au point bas. Il faut établir des stockages, des réserves d'irrigation. Voilà ce qu'il faut faire.
-           
M. FROT, Président de séance.
Nous n'allons peut-être pas ouvrir ce débat ce matin.
-           
M. FERRIER.
- Dire que toute I'eau va à la mer est un peu réducteur. Il existe tout un système hydraulique dans nos marais, avec la présence de portes à flot afin de pouvoir retenir I'eau dans les marais. L'eau va à la mer si nous lui ouvrons les portes.

.Puis il nous faut voter sur un engagement financier pour payer les réserves de substitution.

AFFAIRE 65 / R 316 / DECEMBRE 2OO9

M. FERRIER.
- Sur le point 8, les retenues de substitution, je m'étais déjà abstenu avec mon collègue Denis PETIT lors de la réunion de la commission technique. Je ne vais pas donner de précisions, elles ont déjà été énoncées par Jean-Yves MARTIN. Nous voulons être cohérents avec nous-mêmes. Au nom du groupe, nous nous abstiendrons sur le chapitre 8.

En tant que membre de la commission « énergie » du Conseil général, je présente le rapport concernant le bilan carbone du Conseil Général.

AFFAIRE 73 / R S24/DECEMBRE 2OO9

M. FERRIER.- Vous avez tous reçu I'annexe à la communication du bilan carbone.
Je n'ai pas la prétention de vouloir le résumer alors que vous I'avez tous lu avec grand intérêt. C'est un état des lieux de notre consommation en carbone mais, pour moi, ce qui est le plus important figure dans la dernière partie : les pistes concernant la réduction de l'impact de notre collectivité sur le réchauffement climatique. Il faut savoir que le document que vous avez entre les mains est un bilan d'étape, car ni les 51 collèges, ni les DETAS, ni I'antenne de la DID ne font partie de ce rapport. Tout cela est en cours d'instruction, mais vous avez une première piste. Nous en avons discuté en Troisième commission qui
approuve, même s'il n'y a pas de vote, cette communication.
Pour ma part, à I'heure où le sommet de Copenhague va, malgré les bonnes intentions affichées, déboucher au mieux sur un accord a minima, sans I'engagement fort des nations de développer des actions concrètes pourtant urgentes, je souhaite que nous soyons tous vigilants afin que les propositions d'actions de ce plan soient suivies et débouchent sur les effets escomptés dans les délais impartis. Ce qui est également important, car ce plan s'engage sur des délais. Vingt-cinq objectifs ont été actés à cet effet,
qu'il va falloir suivre. Cela ne va peut-être pas être facile à faire, mais nous aurons tous l'énergie - sans jeu de mot - pour mener à bien tout cela.

M. LE PRESIDENT.
- Je vous remercie, Monsieur FERRIER, de cette très bonne présentation. Ce document présenté par Bernard FERRIER, qui vous a été soumis pour information, n'appelle pas de vote.


Et pour finir, encore un  petit coup sur la déviation de Marans.

M. FERRIER.- Après I'intervention de Bernard LALANDE, il existe un grand
projet, en dehors de toute polémique : la déviation nord du département, celle de Marans et je ne vois toujours rien d'inscrit. Je sais que le Père Noël passe bientôt, mais j'aimerais avoir de bonnes nouvelles.

M. LE PRESIDENT.
- Surtout que vous avez déjà la barbe du Père Noël. Vous êtes sur le chemin !

M. LAURENT, Président de la cinquième commission.-
Je voudrais répondre à Bernard FERRIER en lui disant que dans quelques jours je l'invite à une réunion sur le schéma départemental routier, dans lequel ces infrastructures sont positionnées en priorité - je I'ai déjà dit et je le répète. Ce qui veut dire qu'après, ce sera à nous de veiller, dans le cadre de L'emprunt routier lorsque nous le déciderons, à positionner ces infrastructures nécessaires à l'entrée nord de notre département, à I'A 831 et au bon fonctionnement de la commune de Marans qui est, aujourd'hui, perturbée, mais nous le savons tous.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur LAURENT termine avant la fin de I'année et je I'en remercie beaucoup, ses réunions de concertation. A la prochaine session, nous nous prononcerons sur ce schéma et nous verrons les moyens et la durée que nous nous donnons pour le mettre en oeuvre.

Vous voyez, un Conseiller Général efficace doit savoir intervenir sur des sujets variés, d’intérêt cantonal et aussi départemental.
Il doit savoir préparer des interventions structurées, mais aussi pouvoir répondre au coup par coup dans une assemblée de plus de cent personnes ( les 51 Conseillers généraux, dont certains sont ministres, députés, sénateurs ; le Préfet, tous les sous préfets du département ; les directeurs des grands services de l’état, les directeurs des services du Conseil Général, la télé, la presse ; sans oublier le public dans les deux galeries.)