samedi 5 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( tome 11)



Sous la nouvelle présidence de Dominique Bussereau, le feuilleton des déchets continue. Bernard Rochet (Tonnay Boutonne) intervient sur le fameux Centre d’enfouissement Technique qui pourrait naître sur son canton.
J’ai rebondi en essayant, à l’improviste, de dresser un rapide cahier des charges pour qu’un tel équipement, pourtant bien nécessaire, soit acceptable pour les riverains, attachés à leur qualité de vie.


AFFAIRE 13/JUIN 2OO8


INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LES CENTRES D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUES

M. FERRIER..

- J'interviens pour compléter les propos de Bernard ROCHET sur le Centre d'Enfouissement Technique CET).
 Je peux me le permettre car mon canton n'est pas concerné par I'implantation, il ne pourra donc pas être dit que c'est le phénomène < NIMBY > - not in my backyard - qui me pousse ! Il s'agit simplement pour moi de donner un petit cahier des charges pour pouvoir travailler plus tard.
A mon avis, les CET sont absolument indispensables à une bonne gestion des déchets. Mais I'idéal, c'est qu'ils soient gérés par les collectivités et non par le privé. Nous av ns des cadres, dans les collectivités territoriales, qui ont les connaissances et les capacités pour ce faire.
 La gestion publique assure un suivi du CET en veillant à I'application des normes requises, ce que le privé ne fait pas toujours avec son souci de rentabilité maximale.
Les CET doivent être au plus près des centres de production et desservis par un réseau non seulement routier, mais aussi ferroviaire ou par un embranchement.
Les CET peuvent être implantés n'importe où : nous avons maintenant les moyens techniques d'assurer l'étanchéité des caissons sans aller chercher obligatoirement des terrains imperméables.
Des CET de grande taille ne sont par contre pas indispensables si le tri sélectif et la valorisation sont poussés. Au lieu d'implanter un grand CET dans le nord de la Charente-Maritime, pourquoi ne pas en prévoir deux ou trois de petite taille, pas trop loin des villes ? Ill est nécessaire, comme le disait Bernard ROCHET, de revoir complètement : le plan départemental, en panne depuis de nombreuses années et que notre collectivité se I'approprie.

. LE PRESIDENT.

 Merci, Monsieur FERRIER, de cette contribution aux débats.
De toute façon, il va bien falloir, Monsieur le Secrétaire Général, que notre nouveau Préfet travaille à ce schéma départemental que nous attendons.