mercredi 9 mars 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 15 )


AFFAIRE 54 / R 305 / DECEMBRE 2OO9

Session budgétaire, je l’ai débutée en portant un coup de projecteur sur le projet de conservatoire de la poule de Marans …


M. FERRIER.
- Je voudrais donner une information.
Hier matin, nous étions réunis à Marans avec les services du Département, représentés par Monsieur BLUMEREAU, la SAFER et la Société Avicole pour mettre en place un projet qui vous a été communiqué lors de notre dernière réunion. Il s'agit de la valorisation scientifique de la poule de Marans qui pourrait être réalisée grâce au terrain que nous avons en réserve au grand Beauregard, suite au projet de l'A 831.
C'est très important pour I'avenir de cette race. Cela a l'air de bien démarrer: il est temps de rénover les bâtiments et cela peut être intéressant.

M. LE PRESIDENT.- Nous sommes tous très attachés à la poule de Marans qui est un volatile rare et de qualité. Pour notre ancien collègue, Jean HAREL, c'est une cause importante et il s'y consacre toujours.

M. FERRIER.
Il était avec nous, hier matin, avec une température de - 8'.

M. LE PRESIDENT.
- Cela ne m'étonne pas. Même s'il avait fait - 30', pour la poule de Marans, Jean HAREL aurait été présent !



Ensuite, nous abordons le problème du manque d’eau, avec l’intervention de JP Mandroux ( La Rochelle) qui vient souvent pêcher à Marans au bord de la Sèvre .



AFFAIRE 57I R 308/ DECEMBRE 2OO9

Monsieur le Président BUSSEREAU cède sa place au fauteuil de la présidence à Monsieur FROT, Premier Vice-Président.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.
- Je voudrais simplement faire remarquer que, I'année dernière, le Syndicat des Eaux avait demandé 1500000 et cette année, il ne sollicite que 1 150 000 car il a réalisé beaucoup de travaux au cours des exercices.

M. FROT, Président de séance.
L'eau potable, I'eau de pluie, I'eau des réseaux d'assainissement, mais pour les réseaux d'assainissement, notre politique est bien meilleure. Je me souviens - les plus anciens se le rappellent peut-être - que nous avons véritablement abordé le problème de I'insertion du département dans la politique assainissement voici environ trente ans.
-           
M. MANDROUX.
- Juste une autre facette de la gestion de I'eau. Je voudrais relayer et me faire I'ambassadeur des pêcheurs à la ligne de Charente-Maritime qui s'étonnent, alors que nous avons connu cet été huit cent kilomètres de rivières asséchées dans notre département, qu'au moment nous retrouvons une pluviométrie en novembre de bonne qualité, l'eau reparte vers la mer.
Je le dis, parce que nous avons d'éminents spécialistes qui travaillent, y compris avec le monde agricole: il serait bon de pouvoir tolérer que les champs ou les marais puissent supporter un peu d'eau sans que cela ne dérange nos amis proches des rivières, surtout à une période où, pour permettre le renouvellement et la biodiversité, c'est fort utile.
Cela peut paraître bête, mais c'est aussi l'une des facettes d'une gestion intelligente de I'eau dans notre département.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.-
Le trop plein va automatiquement à la mer et nous n'avons aucune capacité de retenir I'eau sur les terres.

M. FROT, Président de séance.
- Il va aussi sur des espaces où I'expansion est possible.

M. DOUBLET, Président de la Troisième commission.
De toute façon, l'eau va au point bas. Il faut établir des stockages, des réserves d'irrigation. Voilà ce qu'il faut faire.
-           
M. FROT, Président de séance.
Nous n'allons peut-être pas ouvrir ce débat ce matin.
-           
M. FERRIER.
- Dire que toute I'eau va à la mer est un peu réducteur. Il existe tout un système hydraulique dans nos marais, avec la présence de portes à flot afin de pouvoir retenir I'eau dans les marais. L'eau va à la mer si nous lui ouvrons les portes.

.Puis il nous faut voter sur un engagement financier pour payer les réserves de substitution.

AFFAIRE 65 / R 316 / DECEMBRE 2OO9

M. FERRIER.
- Sur le point 8, les retenues de substitution, je m'étais déjà abstenu avec mon collègue Denis PETIT lors de la réunion de la commission technique. Je ne vais pas donner de précisions, elles ont déjà été énoncées par Jean-Yves MARTIN. Nous voulons être cohérents avec nous-mêmes. Au nom du groupe, nous nous abstiendrons sur le chapitre 8.

En tant que membre de la commission « énergie » du Conseil général, je présente le rapport concernant le bilan carbone du Conseil Général.

AFFAIRE 73 / R S24/DECEMBRE 2OO9

M. FERRIER.- Vous avez tous reçu I'annexe à la communication du bilan carbone.
Je n'ai pas la prétention de vouloir le résumer alors que vous I'avez tous lu avec grand intérêt. C'est un état des lieux de notre consommation en carbone mais, pour moi, ce qui est le plus important figure dans la dernière partie : les pistes concernant la réduction de l'impact de notre collectivité sur le réchauffement climatique. Il faut savoir que le document que vous avez entre les mains est un bilan d'étape, car ni les 51 collèges, ni les DETAS, ni I'antenne de la DID ne font partie de ce rapport. Tout cela est en cours d'instruction, mais vous avez une première piste. Nous en avons discuté en Troisième commission qui
approuve, même s'il n'y a pas de vote, cette communication.
Pour ma part, à I'heure où le sommet de Copenhague va, malgré les bonnes intentions affichées, déboucher au mieux sur un accord a minima, sans I'engagement fort des nations de développer des actions concrètes pourtant urgentes, je souhaite que nous soyons tous vigilants afin que les propositions d'actions de ce plan soient suivies et débouchent sur les effets escomptés dans les délais impartis. Ce qui est également important, car ce plan s'engage sur des délais. Vingt-cinq objectifs ont été actés à cet effet,
qu'il va falloir suivre. Cela ne va peut-être pas être facile à faire, mais nous aurons tous l'énergie - sans jeu de mot - pour mener à bien tout cela.

M. LE PRESIDENT.
- Je vous remercie, Monsieur FERRIER, de cette très bonne présentation. Ce document présenté par Bernard FERRIER, qui vous a été soumis pour information, n'appelle pas de vote.


Et pour finir, encore un  petit coup sur la déviation de Marans.

M. FERRIER.- Après I'intervention de Bernard LALANDE, il existe un grand
projet, en dehors de toute polémique : la déviation nord du département, celle de Marans et je ne vois toujours rien d'inscrit. Je sais que le Père Noël passe bientôt, mais j'aimerais avoir de bonnes nouvelles.

M. LE PRESIDENT.
- Surtout que vous avez déjà la barbe du Père Noël. Vous êtes sur le chemin !

M. LAURENT, Président de la cinquième commission.-
Je voudrais répondre à Bernard FERRIER en lui disant que dans quelques jours je l'invite à une réunion sur le schéma départemental routier, dans lequel ces infrastructures sont positionnées en priorité - je I'ai déjà dit et je le répète. Ce qui veut dire qu'après, ce sera à nous de veiller, dans le cadre de L'emprunt routier lorsque nous le déciderons, à positionner ces infrastructures nécessaires à l'entrée nord de notre département, à I'A 831 et au bon fonctionnement de la commune de Marans qui est, aujourd'hui, perturbée, mais nous le savons tous.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur LAURENT termine avant la fin de I'année et je I'en remercie beaucoup, ses réunions de concertation. A la prochaine session, nous nous prononcerons sur ce schéma et nous verrons les moyens et la durée que nous nous donnons pour le mettre en oeuvre.

Vous voyez, un Conseiller Général efficace doit savoir intervenir sur des sujets variés, d’intérêt cantonal et aussi départemental.
Il doit savoir préparer des interventions structurées, mais aussi pouvoir répondre au coup par coup dans une assemblée de plus de cent personnes ( les 51 Conseillers généraux, dont certains sont ministres, députés, sénateurs ; le Préfet, tous les sous préfets du département ; les directeurs des grands services de l’état, les directeurs des services du Conseil Général, la télé, la presse ; sans oublier le public dans les deux galeries.)