lundi 28 février 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 7 )

Dans cette session de Débat d’Orientation Budgétaire de décembre 2006, l’accent a été mis sur les routes. B Lalande (Montendre) réclame une déviation pour que sa ville ne devienne pas « le Marans de demain ». C Belot, le Président lui affirme qu’elle est programmée « ce n’est pas si mal ! Il faut commencer ». C Brunier ( Aigrefeuille)  évoque l’important trafic sur l’axe La Rochelle / Surgères…


M. FERRIER.
- Je voudrais simplement rebondir un peu tant que nous parlons des routes.
Daniel LAURENT vient de nous parler de déviations dans le sud du département.
Il faut quand même mettre aussi le curseur sur le nord, parce que la circulation en nord Aunis ne cesse de se dégrader.
 Je sais bien que certains attendent I'ouverture de l'A 831.
Mais tout le monde ici, qu'il soit pour ou contre, sait bien que l'A 831 ne réglera pas totalement le problème de la circulation nord Aunis et surtout pas celui de la traversée de Marans. J'aimerais donc bien que tout soit pris en compte, les nouveaux trafics notamment- 60 % de la circulation qui passe dans Marans est un trafic local, il faut le savoir. Ces 60 % ne se transféreront pas sur l'autoroute.
Il faut savoir aussi que les transferts de population entre La Rochelle et le sud Vendée montrent qu'il y aura encore un accroissement de circulation dans Marans qui ne sera pas absorbé par l'autoroute.
Il a bien sûr la fameuse route D 9/D 10 A qui passe par le pont du Brault. Mais sera t-elle capable de supporter un accroissement de trafic ? Ce n'est pas sûr. Est-ce que la liaison sud Vendée - nord Aunis ne nécessite pas justement une déviation de Marans ?

Ce que nous disait Didier QUENTIN lundi, c'est que notre département est devenu le deuxième département touristique de France. On ne peut pas supporter qu'un département touristique comme la Charente-Maritime voie, depuis la mi-mai jusqu'à la mi-octobre, les touristes, les habitants de Marans et les gens du bassin Marandais passer trois heures pour traverser la ville dans les deux sens. Nous avons eu quotidiennement de quatre à six kilomètres de bouchon. Il y a même des jours où cela a été beaucoup plus important.

Nous sommes en discussion d'orientations budgétaires. J'aimerais bien, moi aussi, avoir
la chance de mes amis du sud du département et participer à des réunions avec Daniel LAURENT pour examiner ce qu'il pourrait être fait pour dévier Marans, en dissociant complètement ce problème de la construction de l'autoroute. Il faut aussi, de toute façon, prendre en compte la circulation des riverains, qui représente 60 % du trafic.