mardi 22 février 2011

LE CONSEIL GÉNÉRAL COMME SI VOUS Y ÉTIEZ. (Tome 2)


Nous sommes en février 2005, Le Conseil Général veut investir 11 millions d’euros pour finir la rocade complète de Jonzac (total de l’opération 40 millions d’euros !!!).
Il faut rappeler que Jonzac est une ville plus petite que Marans et qui ne connaît pas de problème de circulation ; mais dont Claude Belot, Président du Conseil Général était l’élu.
Dans sa réponse M Belot nous affirme que l’autoroute sera la seule déviation possible de Marans et qu’un arrêté municipal suffira pour régler le problème des camions.
L’arrêté a été pris par le préfet … et on en a vite vu l’efficacité !
Il m’a fallu trois ans pour persuader TOUS mes collègues Conseillers Généraux que l’autoroute ne serait pas LA solution pour Marans et qu’il faudrait une déviation, avec ou sans autoroute.
Lors de cette séance, je fus le seul à voter contre le rapport. (unanimité moins une voix)


AFFAIRE 1O / FEVRIER 2OO5

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LA DEVIATION DE JONZAC

M. FERRIER.-
 Je vais rester sur les voies de communication. Monsieur le Président, la lecture du rapport n" 407 laisse apparaître que vous demandez que le Conseil Général alloue une somme de 11 000 000 pour l'achèvement de la déviation de Jonzac, ce qui représenterait 50 % des autorisations du programme d'itinéraires et contournements.
 Vous avez parlé tout à I'heure de déviations de Mirambeau et Montendre.
Je me demande s'il n'y a pas des charentais maritimes d'en haut et d'autres d'en bas.
 Contrairement à la géographie, en tant que Conseiller Général de Marans,je me sens charentais maritime d'en bas, avec tous les habitants de mon canton qui réclament une déviation courte de Marans.
 Même avec la création de I'autoroute, celle-ci sera indispensable pour la santé, la sécurité, le bien-être des Marandais et des occupants des 15 000 véhicules qui traversent péniblement chaque jour la ville.
M. LUCIANI qui était directeur des grandes infrastructures de la Direction Départementale de l'Equipement avait chiffré, avant son départ, notre projet dans une fourchette de 10 à 15 000 000 ce qui, au vu de la déviation de Jonzac, paraît tout à fait acceptable par le budget départemental.
Je demande donc à notre Assemblée d'inscrire d'urgence, dès ce budget, l'étude de la déviation courte de Marans, tout en maintenant, bien sûr, I'achèvement de la déviation de Jonzac.

M. LE PRESIDENT.-
 Vous êtes bien bon Monseigneur !
Concernant les déviations, celles qui restent à faire sont réalisées lorsque les autres ont été effectuées. Nous avons toujours considéré que nous n'aurions pas les moyens de faire à la fois la déviation autoroutière et une autre déviation qui ne passera pas très loin de Marans. L'idée, c'est que le trafic poids lourds soit complètement évacué vers le système autoroutier. ll suffira d'un arrêté municipal du maire de Marans pour interdire ce trafic, comme cela existe à Mirambeau et fonctionne parfaitement. Les gendarmes sont présents pour veiller à ce que cela fonctionne. Lorsque quelques procès-verbaux sont dressés, en général le téléphone routier marche. Vous avez une solution simple.
Est-ce que la Charente-Maritime a les moyens de s'offrir deux déviations de Marans ?
Nous rêvons un peu ! La position constante de cette Maison n'a pas été celle-ci.

M. FERRIER.-
 Et il y en qui sont urgentes !