lundi 28 février 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 7 )

Dans cette session de Débat d’Orientation Budgétaire de décembre 2006, l’accent a été mis sur les routes. B Lalande (Montendre) réclame une déviation pour que sa ville ne devienne pas « le Marans de demain ». C Belot, le Président lui affirme qu’elle est programmée « ce n’est pas si mal ! Il faut commencer ». C Brunier ( Aigrefeuille)  évoque l’important trafic sur l’axe La Rochelle / Surgères…


M. FERRIER.
- Je voudrais simplement rebondir un peu tant que nous parlons des routes.
Daniel LAURENT vient de nous parler de déviations dans le sud du département.
Il faut quand même mettre aussi le curseur sur le nord, parce que la circulation en nord Aunis ne cesse de se dégrader.
 Je sais bien que certains attendent I'ouverture de l'A 831.
Mais tout le monde ici, qu'il soit pour ou contre, sait bien que l'A 831 ne réglera pas totalement le problème de la circulation nord Aunis et surtout pas celui de la traversée de Marans. J'aimerais donc bien que tout soit pris en compte, les nouveaux trafics notamment- 60 % de la circulation qui passe dans Marans est un trafic local, il faut le savoir. Ces 60 % ne se transféreront pas sur l'autoroute.
Il faut savoir aussi que les transferts de population entre La Rochelle et le sud Vendée montrent qu'il y aura encore un accroissement de circulation dans Marans qui ne sera pas absorbé par l'autoroute.
Il a bien sûr la fameuse route D 9/D 10 A qui passe par le pont du Brault. Mais sera t-elle capable de supporter un accroissement de trafic ? Ce n'est pas sûr. Est-ce que la liaison sud Vendée - nord Aunis ne nécessite pas justement une déviation de Marans ?

Ce que nous disait Didier QUENTIN lundi, c'est que notre département est devenu le deuxième département touristique de France. On ne peut pas supporter qu'un département touristique comme la Charente-Maritime voie, depuis la mi-mai jusqu'à la mi-octobre, les touristes, les habitants de Marans et les gens du bassin Marandais passer trois heures pour traverser la ville dans les deux sens. Nous avons eu quotidiennement de quatre à six kilomètres de bouchon. Il y a même des jours où cela a été beaucoup plus important.

Nous sommes en discussion d'orientations budgétaires. J'aimerais bien, moi aussi, avoir
la chance de mes amis du sud du département et participer à des réunions avec Daniel LAURENT pour examiner ce qu'il pourrait être fait pour dévier Marans, en dissociant complètement ce problème de la construction de l'autoroute. Il faut aussi, de toute façon, prendre en compte la circulation des riverains, qui représente 60 % du trafic.

dimanche 27 février 2011

Le conseil Général comme si vous y étiez : Tome 6

Cette intervention fait suite à celle de  JP Guillon, Conseiller Général de Tonnay-Charente s’indignant de la circulation infernale dans sa ville et dans Marans. J’en ai profité pour réclamer encore une fois une déviation de Marans. Lisez la réponse du Président Belot et vous verrez l’état d’esprit dans lequel était le Conseil Général avant mon arrivée. Vous comprendrez mieux mes difficultés et apprécierez l’ampleur du travail que j’ai réalisé pour qu’enfin une déviation, même par le pont du Brault soit enfin inscrite et commencée à être réalisée.

AFFAIRE ,12 JUIN 2006

INTERVENTION DE M. LE PRESIDENT SUR LA DEVIATION DE MARANS


M- LE PRESIDENT.
- Pour ce qui est de I'histoire du contournement de Marans, je voudrais quand même vous donner une information qui prouve qu'il ne faut pas faire et dire n'importe quoi en croyant bien faire.
 Depuis que j'ai vu cette effervescence  dans la presse - il y a des personnes qui la lisent aussi - savez-vous qu'il y a un recours déposé auprès de la Commission Européenne qui s'appuie précisément sur ce dossier en disant ce n'est pas seulement une déviation que nous sommes en train de faire, mais deux ?
Et c'est l'argumentaire principal. Cela veut dire qu'à force d'interventions médiatiques de ce genre, vous ne savez pas, moi non plus, ce qu,il va se dire au niveau de la Commission. Cela donne quelque chose de simple : un argument à ceux qui sont contre le projet. Imaginons que cet argument soit suivi : cela signifie que nous n'aurons plus d,autoroute et que la volonté de faire la route à l'ouest dépendra entièrement de la volonté des vendéens qui ne sont pas chaudissimes pour réaliser une route en marais large.
 Nous, de ce côté là, nous avons fait l'essentiel chez nous. Je ne suis donc pas du tout dans cette logique et je vous mets en garde contre les attitudes qui, croyant bien faire, deviennent maladroites et contraires à I'objectif suivi. Attention, Monsieur GUILLON, à ce que nous faisons, à ce que nous disons.
Le cap du Département de la Charente-Maritime, c'est une solution qui est celle de
l'autoroute. Il n'y en a pas d'autre et cela fait partie des arguments que je vais envoyer à la Communauté Européenne en disant que ce que rapportent la presse, les uns, les autres, c'est leur liberté de parole, mais que ma liberté d'action et le mandat que j'ai n'est pas celui-ci. Donc, le Département de la Charente-Maritime a un cap . nous savons très bien qu'il n'y aura pas cinquante déviations de Marans, pour des raisons environnementales.

M. FERRIER.
- Qu'il y en ait une, c'est bien. Mais je considère que l'autoroute ce n'est
pas une déviation quand on sait qu'il n'y a pas de sortie...

M. LE PRESIDENT
.- ... si vous voulez qu'il n'y en ait jamais, continuez !Vous étiez déjà contre cette solution en 1980, vous et vos amis. Je ne sais pas si vous participiez à ce combat.
Toujours est-il que vos amis étaient contre et, à force, il ne se passe jamais rien !

M. FERRIER.
- Ce n'est pas vrai ! Nous demandons simplement une chose : c'est d'étudier un projet de déviation ! On commence d'abord par étudier un projet. On voit ensuite s'il n'est pas possible de le réaliser !

M. LE PRESIDENT
.- Ce n'est pas le cap actuel de la Charente-Maritime. Mais ceux qui un jour prendraient cette responsabilité, prendraient un grand risque : celui de ne voir aucun projet aboutir.

M. FERRIER.
- Monsieur LAURENT, tout à I'heure, nous fait le listing de toutes les déviations. Pourquoi pas celle de Marans ? Pourquoi ne serait-elle inscrite ni en rouge, ni en blanc ?
Nous nous sentons malgré tout un peu mis de côté, aussi .A Mirambeau, ils ont quand même l'autoroute et pourquoi leur fait-on une déviation ? C'est tout à fait du même ordre d'esprit .Je ne suis pas contre la déviation de Mirambeau, mais pourquoi pas de Marans, également ? Je pense qu’il faut être logique !

M. LE PRESIDENT
-Le Département a une solution, il la défend ! Une !

La conclusion est sans appel ! Il n’y aura que l’autoroute et les Vendéens ne feront jamais la route du Brault.
5 ans plus tard, en 2011, la route du Brault est faite, l’aménagement de la D9 est commencé avec l’ouverture des déviations de St Xandre, Puilboreau et de Villedoux.
Quant à l’autoroute…

vendredi 25 février 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( Tome 5)


Le centre d’enfouissement technique en Aunis fait la une de l’actualité depuis les années 1990.
Rappelez vous, il a été question de son implantation à Sainte Soulle, à Villedoux, à Marans (au Gros Aubier), à Saint Jean de Liversay…en 2006, il était rendu à Saint Pierre d’Amilly (entre Surgères et Mauzé) ; et malgré (ou à cause de ) l’intervention de notre député Jean Louis Léonard, il fut jeté aux orties encore une fois. En attendant, les déchets de l’Aunis traversent encore tout notre département pour être enfouis à Clérac ! Ce n’est pas la solution, le plan départemental des déchets dont l’étude est lancée, mais qui peine à démarrer, se devra d’apporter une solution acceptable par les riverains.


AFFAIRE 11JUIN 2006

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LE CENTRE D'ELIMINATION DES DECHETS


M. FERRIER.
- L'annonce faite par M. Jean-Louis LEONARD, par le biais d'un article de presse, du choix de I'implantation du CET devant traiter les déchets industriels et banals du Nord du département dans le secteur de Saint-Pierre d'Amilly, a mis le feu dans I'esprit des élus et de la population du territoire concerné.
Je ne parlerai pas ici de la méthode de communication qui a fait que Mme le Maire de Saint-Pierre d'Amilly, ainsi que ses collègues voisins, ont appris en lisant le journal que leurs communes avaient été choisies.
Je vous poserai seulement trois questions.
Premièrement : quels techniciens ont établi la liste des sites éligibles à I'implantation du CET ? Où sont les études détaillées ? En aurons-nous connaissance ? Les membres de la commission n'ont pas reçu les documents qui finalisaient leurs travaux et n'ont pas participé à la synthèse.
Deuxièmement : le CET de classe 2 étant prévu pour traiter des déchets industriels et banals, en principe inertes, pourquoi la commission menée par le Député de la deuxième circonscription prévoit 'enfouissement de 10 % de déchets ménagers ?
Enfin, quelle est la légitimité de M. LEONARD, qui est un élu de la nation, pour régler un
problème de compétence départementale ?

Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte ma demande d'éclaircissements afin
que notre Assemblée, qui a la responsabilité du traitement des déchets, puisse déminer le problème.

M' LE PRESIDENT.
- Pour l'instant, le schéma est de la responsabilité de Monsieur le Préfet. Pour ce qui est du schéma, c'est facile, mais quand on veut passer aux actes...
Je fais partie, avec Monsieur DAVIAUD, de ceux qui ont été aux côtés du maire de Clérac lors de la création d'un centre d'enfouissement des déchets de classe 2 dans cette commune. Croyez-moi, ce n'est pas un combat facile ! que vous alliez, vous aurez strictement les mêmes règles.
 Vous avez eu le cas de Genouillé. Je crois que si les personnes du Nord de ce département et particulièrement celles responsables des collectivités grosses productrices de déchets, ne se mettent pas à l' oeuvre et en route, il ne se passera rien : les déchets continueront d'aller où ils vont actuellement.
Ce n'est pas au Département de construire un centre, Genouillé a connu le sort que nous savons, mais aucun autre projet ne sera bien accueilli. J'al reçu Mme le maire de Saint-pierre d'Amilly et la délégation qui l'accompagnait. Il y a quelques autres zones qui pourraient recevoir ce type de déchets - c'est un problème géologique.
Ce que je sais, c'est que les responsables des collectivités émettrices sont totalement silencieuses sur le sujet. C'est plus facile, mais ma conviction, c’est que Saint-Pierre d'Amilly n'a pas plus de chance que d'autres d'être retenue pour ce genre de projet, parce que si l'on continue ainsi il ne se fera jamais rien. C'est sans doute ce que souhaitent tous ceux qui, en fonction d'échéances, d'intérêts à court terme, de choses de ce genre, se mêlent du sujet.
Je suis I'un de ceux, nous sommes deux dans cette Assemblée, à avoir mené sur le
terrain - et ce n'est pas facile - un combat pour ouvrir un centre d'enfouissement des déchets de
classe 2 Heureusement qu'il existe, parce que cela permet à d'autres territoires d'y apporter leurs
déchets. Je peux même vous donner les dernières nouvelles à ce propos : nous aurons sans doute
bientôt un rapport sur le sujet. Nous allons mettre en place une utilisation du bio-gaz produit par ces
déchets : cela doit vous faire plaisir, Monsieur FERRIER. Il y a 3 000 tonnes d'équivalent pétrole qui
alimenteront I'usine AGS grâce, précisément, à un centre de déchets qui est devenu une source de
richesses pour le territoire et les nuisances ne sont pas telles qu'on le prétend. A force de clamer
contre la nuisance, on finit par prendre des positions tellement irresponsables que plus rien ne se
passe : nous sommes dans ce cas de figure aujourd'hui.

jeudi 24 février 2011

Le Conseil Général comme si vous y étiez (tome 4)

AFFAIRE 13/OCT 2OO5

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LA DÉVIATION DE MARANS PUIS LE PLAN DÉPARTEMENTAL DES DECHETS

M  FERRIER.
- Monsieur le Président, je me permets d'intervenir sur votre déclaration de politique générale au sujet de la déviation de Marans. A mon avis et celui des marandais, l',autoroute ne sera pas la déviation de Marans ou alors ce sera la deuxième déviation payante après celle de Tonnay-Charente. comme nous allons régler le problème de Tonnay-Charente, il ne faudrait pas nous engager, dans le même temps, dans la mise en place d'une déviation payante de Marans.
Autre chose, vous avez parlé tout à I'heure de la déviation de Mirambeau. Cette commune est également desservie par une autoroute. Il y existe même une sortie d,autoroute et, malgré cela, vous voulez réaliser une déviation courte de Mirambeau. Je pense que cela en vaut la peine, mais qu'il faut en faire autant à Marans. Pourquoi Mirambeau ? Retenons plutôt Marans ! Les convois exceptionnels ne passeront pas sur I'autoroute, nous le savons, c'est interdit. Il y a quelques jours, nous avons été obligés d'enlever les panneaux à I'intérieur de Marans pour faire passer un bateau : il touchait les deux côtés de la route et c'est tout juste s'il n'y avait pas des étincelles !
Lorsque vous parlez des 65 kilomètres en trop, je suis d'accord avec vous, géographiquement parlant. Mais vous savez que si l'on considère le grand transit - il va de Liverpool à Barcelone et même plus loin si I'on prend en compte les autoroutes - on n,a pas 65 kilomètres en plus, ceux-ci ne sont comptabilisables que dans le cas où I'on part de Fontenay-le-Comte pour aller à La Rochelle, c'est tout.
 Et cette occurrence ne représente qu'une petite partie du trafic. Il faut savoir que le trafic dans Marans est - nous I'avons vérifié - à 70 % du trafic local qui a vraiment besoin d'une déviation courte. Ensuite, parlons légitimité. J'ai quand même été élu au suffrage universel par les marandais pour défendre ce projet. Je me sens, en conséquence, capable de le porter avec vous et de vous le présenter avec une attention particulière. J'ai aussi le soutien de beaucoup de mes collègues, dans cette assemblée, qui pensent également que la déviation courte de Marans et I'autoroute, ce n'est pas du tout le même dossier. Je veux donc que I'on cesse I'amalgame entre ces deux affaires. Commençons donc par réaliser le petit projet, la déviation courte de Marans. C'est important, les marandais le veulent et le plus rapidement sera le mieux. Je suis sûr qu,au fond de vous-même, vous en êtes d'accord. (Rires)

J'ai un deuxième sujet dont je voudrais vous parler. En ouvrant les documents de préparation à cette session, j'ai commencé, comme d'habitude, par lire le sommaire et, à la fin des rapports de la troisième commission, j'ai lu : < politique des déchets >.
Chic ! Notre assemblée va enfin pouvoir débattre du plan départemental des déchets dont nous avons I'entière compétence depuis janvier 2005.
Vite, j'ouvre le tome à la page 78 et, à ma grande déception, je constate que nous allons nous prononcer sur le plan départemental d'élimination des déchets... du département de la Vendée .
Alors, Monsieur le Président, je me pose les questions suivantes : où en est notre plan départemental des déchets élaboré en 1996 ?
Qu'en est-il de la création du Syndicat Mixte demandé par ce plan, qui devait assurer la cohérence départementale, la péréquation des coûts, la complémentarité des installations, permettre d'atteindre les objectifs de valorisation et d'initier les actions d'information et d'éducation des usagers ?
Qu'en est-il du traitement par compostage des déchets fermentescibles ?
 Qu'en est-il d'une politique volontariste pour inciter à la réduction des déchets à la source ?

Ne serait-il pas judicieux de nous pencher tous ensemble sur ce délicat problème en révisant notre plan, avec comme objectif de diminuer l'impact écologique du traitement de nos déchets, dans une optique de  développement soutenable ?
Vous constatez que je suis favorable à ce que nous nous rassemblions, sur plein de sujets !

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur FERRIER, il faut regarder l'histoire d'il y a neuf ans.
Depuis neuf ans, les choses ont évolué. A l'époque, le Département était prêt à s,impliquer dans ce
dossier qui relevait de la responsabilité de I'Etat. J'ai beaucoup mouillé ma chemise à ce sujet et je
me suis heurté tout simplement à la force.Il y avait des usines d'incinération par pays. Nous avons
essayé de mettre un peu d'ordre dans tout cela, au mieux des intérêts des contribuables. Mais tous
ceux qui avaient de telles structures, qu'ils voulaient conserver à tout prix comme cathédrales du Xlème
siècle, rectifiées au XVe, ont décidé de remettre leurs engins un peu obsolètes en route en leur
changeant le pot d'échappement. ll y a qu'une seule usine qui ait fermé : c'est celle de sud où j'avais
quelques responsabilités. Les autres ont fait que la volonté du Département, soutenue par l',ensemble
des Conseillers Généraux, n'a pas été retenue au niveau local.

M. FERRIER.
- C'est dommage !
M  LE PRESIDENT.
- C'est sans doute dommage et je le regrette. L'histoire s'est écrite autrement qu'il I'aurait fallu. Ceux qui avaient la propriété des usines ont décidé de la mettre en oeuvre. Je vous livre même une information : j'ai fait étudier tout cela par un cabinet très spécialisé qui connaît bien le sujet. Je tiens à votre disposition ce qu'il m'a écrit. Il a été observé qu'en raisonnant au coût marginal, on arrive à une situation un peu surprenante : les communes ou les groupements de communes qui n'avaient pris aucune initiative payent l'élimination de leurs déchets moins cher que celles où I'usine est implantée. Il existe; en outre une véritable concurrence entre les usines, parce que nous sommes en situation d'excédent de capacité de traitement en Charente-Maritime.

ll y a des moments, Monsieur FERRIER, où il faut bien se rendre à l'évidence des limites de la responsabilité du Département. J'ai fait beaucoup pour essayer de convaincre les communes. Je n'y suis pas parvenu pour un certain nombre d'entre elles qui ont décidé de la situation actuelle. Elles étaient maîtresses du jeu et ont fait jouer leur responsabilité en la matière. Il n'y avait pas d'autre solution. Nous, nous n'en avions aucune. Nous les avons soutenues, nous leur avons donné I'autorisation de moderniser leurs usines qui ont satisfait aux normes jusqu'en 2005...

M. FERRIER.
- ... elles étaient en dehors du schéma qui avait été défini ! Je ne suis pas d'accord !

M. LE PRESIDENT.
- Vous n'êtes pas d'accord, mais on ne refait pas l'histoire. Nous n'allons pas remettre cela sur le tapis. Maintenant, c'est ainsi .

mercredi 23 février 2011

La bonne nouvelle du jour.

Aujourd'hui, 23 février 2011, à 14h sera mise en circulation de la déviation de VILLEDOUX.
Ce maillon de la déviation de Marans par le pont du Brault est d'une importance capitale pour les habitants de notre territoire car , outre de supprimer toute circulation de transit dans Villedoux (enfin!), nous avons grâce à cette ouverture un tronçon allant du Nord de Moreilles jusqu'à La Rochelle d'une voie large, évitant les villages.
Je n'oublie pas qu'il faut rapidement réaliser l'élargissement de la D9 entre St Xandre et Villedoux, la déviation de Bourg Chapon et le viaduc du Brault. C'est la priorité de mon mandat.


                                                                     Etat des travaux en 2009
                                                                      Réunion de chantier.

Surveillez vos boîtes à lettres !

Surveillez vos boîtes à lettres, le journal de campagne de votre conseiller général sera distribué par mon équipe de campagne à partir de vendredi 25 février et jusqu'au dimanche 6 mars.
Bonne lecture !
Nous le commenterons ensemble lors des 12 réunions publiques qui auront lieu : 2 dans chaque commune.

Le Conseil Général comme si vous y étiez ( tome 3)


Nous sommes en juin 2005, je suis intervenu sur 3 importants sujets : la politique départementale de l’eau, en soutien à Jean Yves Martin (conseiller général  PRG de St Jean D’Angély), le soutien au Parc Interrégional du Marais poitevin et sur la filière bois énergie.

AFFAIRE 12 JUIN 2OO5

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LA POLITIQUE DE L'EAU

M. FERRIER.

- Monsieur le Président, vous nous proposez des études préalables à la réalisation de 45 retenues de substitution financées, comme l'a dit Monsieur MARTIN, à 80 % par de l'argent public. Je partage tout à fait I'analyse qu'il a faite sur la nécessité d'examiner globalement le projet.
Vous connaissez mon point de vue sur la politique de I'eau. J'ai longuement exposé le
problème crucial qu'elle constitue qui ne peut être dissocié de la monoculture intensive du mais, pour la vie de notre département.
Je ne vois pas venir d'incitations claires de la part de notre Assemblée sur I'aide à la
substitution du mais par d'autres cultures. A entendre les irrigants déclarer qu'ils ne peuvent plus vivre sans irriguer, on se demande comment font les 80 % d'agriculteurs qui vivent sans le faire !
J'ai très peur que l'agriculture que vous défendez empêche la réalisation des objectifs
fixés par la Directive Cadre Européenne en 2015. Et 2015, c'est très proche. Les deux dernières décisions du gouvernement M RAFFARIN me consternent : épandage du lisier autorisé non plus à 50 m, mais à 15 m des maisons et des campings et à 10 m seulement des cours d'eau bordés par une bande enherbée.
Le contribuable va apprécier, lui qui paie la dénitrification et la dépollution de I'eau
de consommation.
Enfin, pour en revenir aux bassines, il faut qu'elles soient construites selon les procédures
administratives en vigueur. En Charente, quatre bassines viennent d'être déclarées illégales par le Tribunal Administratif de Poitiers, car les dossiers ne comportaient pas d'étude d'impact. Une autre bassine de notre région s'est rompue accidentellement. D'autres ont été remplies illégalement et des sanctions ont été prises.
Soyons de bons gestionnaires de I'argent public et gardons un droit de regard total sur les études, la construction et les usages de I'eau de ces bassines qui devront être utiles à toute la collectivité.

M. LE PRESIDENT.

- Monsieur FERRIER, il y a un ouvrage dont je vous conseille la lecture, qui s'appelle < L'histoire des civilisations >, éditée en vingt-six volumes. Vous verrez qu'historiquement, les grandes civilisations sont celles qui ont su maîtriser l'eau ! Cela veut dire ne pas la gaspiller, assurer la survie des hommes mais aussi savoir créer des ressources. Or, dans un pays comme celui-ci, même si cet hiver n'a pas été très pluvieux, il n'aurait pas été stupide de conserver l'eau, souvent en excès I'hiver, pour I'utiliser l'été. Cela m'a toujours semblé être quelque
chose de conforme au bon sens. Mais cela ne veut pas dire que je sois pour le gaspillage !

Je n’ai pas voté la partie du rapport sur les bassines, puis le Président Belot a abordé le problème des réseaux de chaleur alimentés au bois.


M. FERRIER.
- Il y a une semaine, à l'IUT, l'association des Elus écologistes avait organisé les journées du bois le vendredi et le samedi. Cela a été un succès et nous avons débattu du bois de construction, de la certification des essences et aussi du bois énergie, avec le soutien d'intervenants de l'ADEME. Il est vrai que beaucoup d'étudiants de l'IUT étaient présents.
Il  y a une prise de conscience sur le problème du bois énergie qui est importante.

M. LE PRESIDENT.
- J'ai reçu, il y a une quinzaine de jours, au nom du Département,
Mme PAPALARDO, Présidente de I'ADEME. Elle était accompagnée de quelques-uns de ses proches collaborateurs de Paris et un peu surprise de tout cela. Il y a un mariage d'énergie, de beaucoup de papier et de théorie sur cette affaire, mais peu de réalité.
Mon désir est de montrer le fonctionnement du chauffage au bois et tous ceux d'entre
vous qui voudront voir le système fonctionner seront les bienvenus. C'est un dispositif qui représente la substitution de sept mille tonnes de pétrole. Ce n'est pas n'importe quoi. Ce n'est pas un gros pétrolier, mais c'est déjà un beau pétrolier.
Si vous avez besoin d'une idée, ou si vous vous posez une question, à force d'appliquer
cette technologie et de rencontrer quelquefois des difficultés, je sais comment il est possible de traiter ce genre de problèmes aujourd'hui.

M. FERRIER.
- Plus nombreux nous serons à développer ce genre de projets, plus nous
pourrons donner toute son étendue à une filière bois, au sein de notre département, qui pourra,
justement, régler le seul problème qu'il y ait dans le recours à cette énergie : celui d'aller chercher le bois ailleurs, alors que nous avons un gisement chez nous. Le sud du département regorge de forêts.
Si nous nous mettons tous ensemble et s'il y a beaucoup de projets, nous pourrons développer cette filière qui ne peut pas démarrer pour des petites unités. S'il y a une économie d'échelle à réaliser, tout le monde sera d'accord pour engager le processus.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur FERRIER, nous sommes complètement en phase.
L'objectif actuel est la filière bois indigène.

M. FERRIER.
- Sur le département !

M. BOUCHER.
- Effectivement, cela existera aussi à Rochefort et nous vous inviterons à venir.

M. LE PRESIDENT.
-Mais volontiers !

M. BOUCHER.
- Vous verrez que c'est une expérience, car il existe une entité. Cela vaut le coup d'essayer, car nous nous sommes vraiment penchés sur le problème à partir d'une démonstration qui nous a été faite. Le coût est équivalent, à quelque chose près.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur BOUCHER, il y a trois endroits dans lesquels nous faisons depuis longtemps quelque chose dans ce domaine-là : La Rochelle, Rochefort et Jonzac.
C'est quelque chose d'un peu innovant et significatif. Nous avons tous essuyé des plâtres, nous avons tous eu des difficultés. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il y a énormément de progrès dans les forages, pour effectuer de la géothermie, dans les réseaux de chaleur qui coûtent moitié moins cher que dans la période où je les ai mis en place, ce qui change la rentabilité des choses. La chaudière à bois est devenue parfaitement maîtrisée. Maintenant, I'objectif est la filière. Et, pour qu'il y ait une filière, il faut qu'il y ait des débouchés locaux.

M. FROT.
- L'augmentation irréversible du prix du gaz donne un argument supplémentaire sur ce sujet.
           M. LE PRESIDENT.
- Nous sommes complètement dans le fil de I'histoire !

Vous voyez comme ces derniers propos étaient prémonitoires…quant à la filière bois départementale elle a du mal à se mettre en place en 2011 ! Il y a encore du travail à faire pour une nouvelle majorité !
Ensuite nous avons abordé un sujet brûlant qui était le soutien au label du parc du Marais poitevin. Je suis délégué du département au Parc et trésorier du CREGENE, organisme qui protège et développe les races locales anciennes ( Poule de Marans, vache maraîchine, baudet du Poitou, chèvre poitevine, angélique …)


M. FERRIER.
- En tant que membre du CREGENE, j'ai suivi l'affaire de très près avec Monsieur HAREL. La difficulté est de faire fonctionner ensemble deux Régions et trois Départements.
Nous sommes dans le vif du sujet. Il faut travailler transversalement et nous irons plus vite si nous savons qui fait quoi. C'est évident !

M. LE PRESIDENT.
- Nous ne construisons pas des murs sans support. Il y a un moment où le transversal doit devenir vertical.

M. FERRIER.
- Pour faire fonctionner les deux Régions et les trois Départements, je peux vous dire que c'est très difficile.

M. LE PRESIDENT.
-Monsieur FERRIER, j'ai participé à cette réunion à paris et j'ai eu le sentiment d'être sur une planète d'où il ne pouvait rien sortir si elle continuait à fonctionner comme elle le fait actuellement, quelle que soit la bonne volonté de ceux qui en ont la responsabilité.

M. FERRIER.
- Il faut toujours avoir à I'esprit que derrière ces sigles, CREGENE etc., il y a des dizaines d'éleveurs qui se battent pour survivre et pour faire survivre nos races anciennes. Ils méritent notre attention.

M. LE PRESIDENT.
- Monsieur FERRIER, ici nous sommes des gens de bonne volonté.
c'est pour cela que nous avons toujours soutenu le CREGENE dans la durée. A ce jour, dans la
durée et sans état d'âme, dans le cadre d'engagements pluriannuels, nous sommes deux : la
Charente-Maritime, numéro 1 en chiffres et les Deux-Sèvres. Pour les autres, cela dépend de leur humeur, mais ce n'est pas un problème politique.
J'ai passé quelque temps dans une escadre de chasse. Il y avait un principe basique
consistant à ce qu'il n'y ait qu'un seul chef de patrouille. C'est indispensable, sinon les avions
tombent.

Le département de Charente Maritime a apporté son soutien au label du Parc, ce que n’a pas fait la Vendée !


mardi 22 février 2011

LE CONSEIL GÉNÉRAL COMME SI VOUS Y ÉTIEZ. (Tome 2)


Nous sommes en février 2005, Le Conseil Général veut investir 11 millions d’euros pour finir la rocade complète de Jonzac (total de l’opération 40 millions d’euros !!!).
Il faut rappeler que Jonzac est une ville plus petite que Marans et qui ne connaît pas de problème de circulation ; mais dont Claude Belot, Président du Conseil Général était l’élu.
Dans sa réponse M Belot nous affirme que l’autoroute sera la seule déviation possible de Marans et qu’un arrêté municipal suffira pour régler le problème des camions.
L’arrêté a été pris par le préfet … et on en a vite vu l’efficacité !
Il m’a fallu trois ans pour persuader TOUS mes collègues Conseillers Généraux que l’autoroute ne serait pas LA solution pour Marans et qu’il faudrait une déviation, avec ou sans autoroute.
Lors de cette séance, je fus le seul à voter contre le rapport. (unanimité moins une voix)


AFFAIRE 1O / FEVRIER 2OO5

INTERVENTION DE M. FERRIER SUR LA DEVIATION DE JONZAC

M. FERRIER.-
 Je vais rester sur les voies de communication. Monsieur le Président, la lecture du rapport n" 407 laisse apparaître que vous demandez que le Conseil Général alloue une somme de 11 000 000 pour l'achèvement de la déviation de Jonzac, ce qui représenterait 50 % des autorisations du programme d'itinéraires et contournements.
 Vous avez parlé tout à I'heure de déviations de Mirambeau et Montendre.
Je me demande s'il n'y a pas des charentais maritimes d'en haut et d'autres d'en bas.
 Contrairement à la géographie, en tant que Conseiller Général de Marans,je me sens charentais maritime d'en bas, avec tous les habitants de mon canton qui réclament une déviation courte de Marans.
 Même avec la création de I'autoroute, celle-ci sera indispensable pour la santé, la sécurité, le bien-être des Marandais et des occupants des 15 000 véhicules qui traversent péniblement chaque jour la ville.
M. LUCIANI qui était directeur des grandes infrastructures de la Direction Départementale de l'Equipement avait chiffré, avant son départ, notre projet dans une fourchette de 10 à 15 000 000 ce qui, au vu de la déviation de Jonzac, paraît tout à fait acceptable par le budget départemental.
Je demande donc à notre Assemblée d'inscrire d'urgence, dès ce budget, l'étude de la déviation courte de Marans, tout en maintenant, bien sûr, I'achèvement de la déviation de Jonzac.

M. LE PRESIDENT.-
 Vous êtes bien bon Monseigneur !
Concernant les déviations, celles qui restent à faire sont réalisées lorsque les autres ont été effectuées. Nous avons toujours considéré que nous n'aurions pas les moyens de faire à la fois la déviation autoroutière et une autre déviation qui ne passera pas très loin de Marans. L'idée, c'est que le trafic poids lourds soit complètement évacué vers le système autoroutier. ll suffira d'un arrêté municipal du maire de Marans pour interdire ce trafic, comme cela existe à Mirambeau et fonctionne parfaitement. Les gendarmes sont présents pour veiller à ce que cela fonctionne. Lorsque quelques procès-verbaux sont dressés, en général le téléphone routier marche. Vous avez une solution simple.
Est-ce que la Charente-Maritime a les moyens de s'offrir deux déviations de Marans ?
Nous rêvons un peu ! La position constante de cette Maison n'a pas été celle-ci.

M. FERRIER.-
 Et il y en qui sont urgentes !